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Chaque jour 3 débats sur la table et une question qui dérange en supplément
Voici sur quoi les auditeurs et les débatteurs ont débattu :
- Le MR voudrait que le vote en Belgique ne soit plus obligatoire – ce serait une révolution puisque le vote est obligatoire depuis 120 ans. Est-ce que vous êtes pour ? En Belgique, l’article 62 de la constitution considère que le vote n’est pas uniquement un droit mais un devoir. On doit voter. Le MR lance la réflexion et espère une position claire d’ici aux élections de 2019. Leur argumentaire : « le vote obligatoire ne renforce pas l’intérêt pour la chose publique. Il renforce les conservatismes. Pour Georges-Louis Bouchez nommé agitateur d’idées dans le parti « quand on ne sait pas pour qui voter et qu’on s’en fout, on vote comme on l’a toujours fait. Je ne vise personne mais il est clair que le PS profite de l’obligation de vote dans le Hainaut et en province de Liège ». Et puis, dernier argument, le vote obligatoire et donc le conservatisme qu’il engendre pousserait certains mandataires sûrs d’être réélu à la passivité.
- La parole aux Italiens et aux amoureux. Accumoli, Pescara del Tronto et Amatrice détruits par le tremblement de terre. Qui connait cette zone & l’appel de Matteo Renzi « nous n’oublierons personne ». Hier, à 3h30 le centre de l’Italie, à 150 km de Rome, a vécu l’enfer. La Terre a tremblé avec violence. Bilan dramatique : 247 morts, plus de 3600 blessés. Les histoires sont terribles. À Accumoli, les sauveteurs entendent des cris, quand ils arrivent… trop tard… ils découvrent un couple enlacé, mort. Ou cette maman qui a perdu son bébé de 18 mois. Cette maman avait échappé au tremblement de terre d’Aquila en 2011 et avait déménagé dans la région d’Ascoli pour oublier. C’est une zone que les Belges connaissent bien. Le frère de Claude Barzotti vit à 40 km d’Accumoli considéré comme l’épicentre. D’Accumoli, il ne reste rien. Le ministre Carlo Di Antonio était encore il y a quelques jours au lac d’Amatrice en vacances. Matteo Renzi, le premier ministre, assure que l’Italie ne laissera tomber personne. Dans un moment de difficulté, l’Italie montre son visage le plus beau.
- L’alerte burkini qui fait scandale en France. Craignant le burkini, la police a verbalisé et forcé une femme à enlever sa tunique. Elle était couchée sur la plage avec un voile et une tunique turquoise. Depuis le début de l’été, la France ne parle plus que du burkini… à bannir… Plusieurs villes l’ont d’ailleurs interdit sur leur plage. Mais cette fois a-t-on été trop loin ? Le scandale se résume en 4 photos à voir sur la page Facebook de "C'est Vous qui le dites !" . Photo 1 : une femme dort sur la plage, elle a un foulard turquoise sur les cheveux et porte une tunique bleue. Photo 2 : 4 policiers entourent la dame et lui demande des comptes au nom du règlement qui interdit l’accès aux plages publiques à ceux qui portent des tenues non respectueuses de la laïcité. Photo 3 : on voit la dame qui se déshabille et enlève sa tunique. Photo 4 : les policiers verbalisent. On pourrait même dans ce montage rajouter une 5e photo, celle du ministre de l’intérieur qui, dans l’embarras, précise que les arrêtés municipaux ne doivent pas mener à la stigmatisation
Et enfin La question qui dérange : La commission européenne reçoit une demande d’enquête sur Pokémon Go pour « atteinte sérieuse » à la vie privée. Quelles sont les données très perso que nous pompe Pokémon Go et surtout qui les récupère ? Pokémon Go n’est pas qu’un jeu. L’eurodéputé Marc Tarabella demande une enquête urgente. Jouer à Pokémon Go équivaut à accepter les règles d’utilisation de Niantic le créateur du jeu qui se servirait allégrement dans votre smartphone. On parle des pages internet que vous consultez, de vos statistiques Google, votre localisation. Mais pour en faire quoi ou les vendre à qui ?
